Quelles perspectives d’avenir?

Quelles perspectives d’avenir?

Réunis en assemblée ordinaire des délégués le 12 septembre à Neyruz, les quelque 70 représentants des huit arrondissements et des quatre groupements spécifiques de la SPFF ont pris connaissance des nombreux dossiers traités et ont pu rencontrer pour la première fois leur nouveau conseiller d’Etat.

La partie statutaire de l’assemblée a été dense. Après les salutations d’usage, les comptes ont été approuvés avec un bénéfice de plus de 4000 francs qui permet à notre société d’avoir des finances saines. Le comité central actuel ne change pas, chaque membre continuant à s’engager pour poursuivre le travail dans la continuité. Le siège vacant de l’arrondissement 8 a trouvé enfin preneur en la personne de Catherine Ruedin, enseignante à Bulle. Merci à tous les membres du comité pour leur implication, leur sérieux et surtout leur soutien.

Dans son rapport, le président a énuméré et commenté les dossiers traités et les perspectives d’avenir. Les relations avec la DICS sont constructives et la SPFF y trouve une place de partenaire privilégiée. Les nombreux changements intervenus ces derniers mois ont permis de resserrer certains liens et de faire connaissance avec de nouveaux responsables dans différents secteurs. Concernant les mesures d’économies visant le personnel enseignant, il est rappelé avec force et détermination que les enseignants fribourgeois n’accepteront aucune mesure touchant l’encadrement des élèves et les moyens mis à disposition pour remplir leurs missions dans des conditions correctes, conditions qui se dégradent continuellement et qui découragent bon nombre de collègues.

La situation dans le service de l’enseignement spécialisé devrait évoluer positivement. Nous espérons que le concept ainsi que la loi à venir répondront enfin à nos attentes et à celles des enfants en difficulté afin qu’ils aient un encadrement digne de ce nom. Les divergences dues à la limitation du taux d’activité subsistent. En effet, malgré la mise en place d’une procédure de demande, d’une convention entre les partenaires d’un duo et une redéfinition des obligations de chacun, nous nous heurtons toujours à un refus catégorique d’ouvrir les temps de travail. Des exceptions sont prévues, mais elles sont difficilement invocables. Enfin, la SPFF est conviée à participer à plusieurs groupes de travail: passage au CO, évaluation du personnel, tables rondes sur le règlement d’application de la loi scolaire, carnets scolaires à l’école enfantine… Nous y mettrons toute notre énergie afin que les solutions trouvées soient praticables et représentent une réelle amélioration.

Les perspectives d’avenir sont quelque peu sombres et le menu s’annonce copieux, mais la SPFF, avec l’engagement solidaire, la confiance et le soutien de tous, saura se positionner et démontrera, si quelquesuns en doutent encore, qu’elle est utile et incontournable. La présence remarquable de nombreux présidents d’associations romandes, les mots du président du SER, Georges Pasquier, du président de la FEDE, Bernard Fragnière, et de notre collègue alémanique Jacqueline Haefliger, ont été fort appréciés. Une preuve encore que la SPFF est bien présente dans le paysage syndical fribourgeois et romand.

Avec notre directeur  

Jean-Pierre Siggen, accompagné d’Hugo Stern, est venu nous délivrer son message attendu avec une certaine impatience. Après 300 jours à la tête de la DICS, nous osions espérer quelques annonces ou quelques positionnements clairs sur plusieurs sujets. Hélas, ce ne fut pas vraiment le cas. Certes un département tel que l’instruction publique est exposé et demande un énorme travail d’adaptation. S’affirmer dans le costume de conseiller d’Etat n’est pas facile et exige une vue d’ensemble et une analyse précise de toutes les situations. Or, un certain scepticisme régnait à l’heure des discussions d’après assemblée… Nous attendions bien sûr Monsieur Siggen sur les mesures d’économies. Tout en comprenant notre courroux et nos inquiétudes, il ne nous a pas rassurés, a invoqué les difficultés financières de notre canton et nous a assuré que toutes les mesures proposées seront étudiées de près. De notre côté, nous estimons que nous avons déjà donné en acceptant de nombreux sacrifices. L’annonce de la baisse de l’imposition des entreprises suscite l’incompréhension et nous avons rappelé que ce n’est pas à l’école de payer ce cadeau. Le combat syndical prévu pour l’automne s’annonce donc très serré.

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