Au fil des mois, l’actualité de la SPFF a fait la une de mes billets. Mais que retenir de cette année? Mission impossible? Mission accomplie? Que nous réserve 2016? Espoirs? Désillusions? Ou tout simplement le quotidien d’une association professionnelle qui se bat sur de nombreux fronts?

C’était le voeu émis en début d’année. Au final, après plusieurs mois d’agitation, de doutes et de tensions, la pression est quelque peu redescendue. C’est qu’il a fallu se montrer patient, tout le temps, ferme, souvent, et constant dans son discours, toujours. La sérénité tant souhaitée n’est pas encore retrouvée et il reste de nombreuses étapes à franchir afin de revoir tous les visages souriants, apaisés et tous les esprits libres.

La résistance s’est peu à peu organisée pour devenir force de propositions. Suite au retour du paquet d’économies bis (le même que le premier), l’espace de discussions que nous avons obtenu du Conseil d’Etat a permis aux associations de prouver que l’on ne pouvait pas accepter plus de sacrifices, que les pistes proposées nuiraient durablement à nos conditions de travail et à la qualité de notre école. Rien n’a été simple et je dois l’admettre, un certain pessimisme m’a envahi au sortir des premières rencontres… A trop tirer sur la corde, c’est toute une profession qui se sentait emprisonnée, dans l’incertitude. 

Un partenariat construit 

La rentrée scolaire 2015-2016 s’annonçait agitée. Elle le fut. Après la mise en oeuvre de la nouvelle loi scolaire qui a et apportera encore son lot de changements, la mise en consultation d’un règlement d’application très imparfait, des inquiétudes légitimes et justifiées de plusieurs d’entre vous remontaient continuellement. La situation devenait insupportable… Il fallait réagir, donner un signal fort. Le «parler-vrai» et la très grande émotion qui ont prédominé lors de notre assemblée du 11 septembre ont probablement été les éléments déclencheurs, un tournant dans l’année. M. Siggen semble avoir pris la mesure de notre désarroi. C’est ainsi que des rencontres avec quelques collègues ont été organisées, pour échanger sur leurs difficultés principalement pour la prise en charge des élèves en difficulté. Loin d’être alibi, la discussion a été, d’après nos retours, très positive et constructive. Un bon point et surtout la conviction de quelques changements et de la prise en compte d’une situation décrite objectivement comme très difficile. C’est dans ce contexte quelque peu apaisé qu’un accord a été trouvé sur les mesures d’économies. Exemple pour d’autres associations romandes qui ont pu rappeler à leur Direction respective que le dialogue est toujours possible et peut aboutir à des solutions acceptables par les deux parties. Mesures entre parenthèses et victoire d’étape qui doit encore se concrétiser prochainement. Nul doute que les engagements pris seront tenus et que tout se passera au mieux. 

Optimisme?

Quel est cet élan qui gagne votre président? Fruit d’un travail acharné, en coulisse parfois, on peut y croire. Nous ne crions pas le plus fort, notre manière de faire se veut parfois discrète, jamais populiste… Mais des résultats tangibles sont à portée de main. On peut raisonnablement le prévoir avec notre perception du passé…

Belles Fêtes à toutes et à tous.