Une stratégie pour l’avenir

Une stratégie pour l’avenir

Une assemblée des délégués est l’occasion de faire le bilan du chemin parcouru en une année, mais aussi de mettre en lumière les perspectives d’avenir qui ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices. Entre compréhension et dialogue mais aussi fermeté et grogne latente, le grand écart n’est pas toujours facile.

Au bilan

Au cours de l’année écoulée, la SPFF a traité de nombreux dossiers, dans la continuité, souvent soumis à la lenteur de décisions ou de réponses attendues. Nous ne manquons pas de mettre le doigt sur les sujets qui fâchent et sommes parfois quelque peu envahissants. Mais qu’importe… La directive fixant le taux d’activité minimum des titulaires de classe à l’école enfantine et primaire a pu être réaménagée grâce à l’action conjointe des associations francophones et alémaniques et au soutien de la FEDE*. L’ajout d’exceptions à la limitation du taux d’activité à 40%/60%, la mise en place d’une convention entre les partenaires du duo, la création d’un groupe de travail qui devra discuter des modalités d’application ainsi que la certitude d’une rediscussion de cette directive répondent à nos revendications. Le dossier d’évaluation du personnel enseignant reste un sujet sensible. Nous avons participé aux travaux préparatoires et aujourd’hui la procédure d’évaluation formative par les responsables d’établissement est en test dans 22 établissements primaires. Le retour des enseignants sera capital pour la suite de nos travaux et il est prévu de les réunir à la fin du printemps afin d’entendre leur retour.

Pour l’avenir

Que dire encore sur le dossier de l’enseignement spécialisé? Il nous paraît vraiment que tout cela est mal emmanché… Pas de résultats de la consultation du concept, groupe de travail parallèle pour limiter certaines prises en charge, fonctionnement de la cellule d’évaluation conditionné aux ressources financières, surcharge et attentes interminables dans les services auxiliaires. Tout reste à faire pour arriver à quelque chose de cohérent, réaliste et surtout avec les moyens adéquats. Comme il est parfois difficile d’écrire un billet alors que l’actualité se passera entre le clavier et la parution de l’article que vous lisez en ce moment, sachez que la SPFF sollicitera un entretien avec notre nouveau-nouvelle chef-fe. Nous nous présenterons et mettrons sur la table nos priorités et commencerons à construire un partenariat durable et honnête. La culture du dialogue de notre association sera mise en avant, mais les limites seront aussi fixées. La reconnaissance de l’importance d’associer les organisations syndicales à tout processus de décision sera un point central si l’on veut que les chances de réussite soient augmentées, afin d’éviter des conflits ou des incompréhensions.

Mesures d’économie, notre stratégie

Pouvait-on aller plus loin? Obtenir quelque chose de plus? Le Conseil d’Etat nous a-t-il bernés? Avons-nous accepté trop vite un accord si insatisfaisant? Toutes ces questions et d’autres sont légitimes et doivent être posées. Mais notre position est très délicate. En effet, un groupe technique présidé par M. Perriard, secrétaire général de la DICS, planche en ce moment sur un catalogue de mesures touchant le domaine de l’enseignement et qui seront présentées pour décision au Conseil d’Etat fin octobre. C’est pourquoi la SPFF et les associations d’enseignants, prises en tenaille entre conditions salariales et conditions de travail, ont préféré soutenir l’accord et mettre toutes leurs forces dans le combat contre des mesures qui pourraient nuire au bon fonctionnement de l’école fribourgeoise, pour laquelle nous nous battons jour après jour, avec la charge de travail toujours plus grande que cela implique. A cet effet, l’assemblée du 13 septembre a voté une résolution remise au Conseil d’Etat. Cette résolution demande une présentation et une consultation sérieuse des mesures choisies ainsi qu’une phase de négociation.

Après les efforts consentis par l’ensemble du personnel, notre Gouvernement ferait une grave erreur en touchant aux effectifs des classes, aux moyens mis à disposition des élèves en difficulté ou en limitant la mise en oeuvre de certains projets. La SPFF attend du Conseil d’Etat qu’il reconnaisse que nous ne pouvons pas faire plus avec moins, sans quoi il sera temps de remobiliser, et sans aucun doute avec le soutien de la population.

 

* Fédération des Associations du personnel du service public du canton de Fribourg.

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