L’agenda surchargé de Mme Chassot ne lui a pas permis de dégager deux heures pour rencontrer une délégation du comité central de la SPFF. Cependant, nous avons pu organiser une entrevue avec M. Hugo Stern, chef de service, le 8 juillet. Quelques points abordés.

Mesures d’économie à la DICS

Dans la continuité des mesures d’économie touchant tout le personnel, des mesures touchant spécifiquement le domaine de l’enseignement sont attendues. Inquiète, la SPFF a voulu en savoir plus sur cette nouvelle vague de mauvaises nouvelles. C’est le secrétaire général de la DICS, M. Perriard, qui nous a apporté des renseignements. Sur mandat du Conseil d’Etat, il préside un groupe de travail composé de représentants des départements concernés par l’enseignement. Son objectif est de faire un inventaire de mesures techniquement envisageables pour contenir, maîtriser l’évolution des postes. Ces mesures seront commentées et les conséquences tant financières qu’organisationnelles seront développées. Fin octobre, un rapport final sera remis au Conseil d’Etat qui fera son arbitrage. Suivra une courte période de consultation des associations professionnelles. Il s’agira à ce moment-là d’analyser toutes les propositions et de faire le point. Des actions ne sont pas exclues et nous serons intransigeants sur certains aspects. La SPFF ne manquera pas d’y aller de ses propositions, en particulier concernant les projets d’école.

Enseignement spécialisé

Dans ce dossier, la situation est difficile voire critique et les retours des enseignants ne manquent pas de nous inquiéter. Prises en charge MCD/I réorganisées et/ou en diminution, appuis pour les élèves intégrés de plus en plus limités et tirés au minimum, ce qui n’est pas sans nous interroger sur la qualité des prises en charge et des conséquences sur les autres élèves, tout cela accompagné par un fonctionnement peu clair de la cellule d’évaluation et un concept dont on ne connaît toujours pas les retours de la consultation. La situation est-elle sous contrôle? Peut-on continuer ainsi, en économisant encore? Mme Rossier, cheffe de service, accompagnée de M. Herbert Wicht, inspecteur pour l’enseignement spécialisé, ont tenu à nous rassurer. Sans minimiser les difficultés actuelles dues à la forte progression des demandes couplée à une diminution des ressources, le message s’est voulu transparent. Même si les belles années, où les mesures d’aides étaient octroyées peut-être un peu facilement, sont derrière, le SESAM travaille à la coordination des différents acteurs, à trouver les solutions les plus efficientes pour les établissements et les plus efficaces pour les élèves. A cet effet, le 19 septembre, une journée de réflexion sera organisée avec les inspecteurs scolaires et d’autres responsables. Dans ce dossier, la SPFF et vos délégués des groupements concernés souhaitent de vraies solutions et surtout une vraie information aux enseignants et aux parents.

Situation de l’emploi, ouvertures-fermetures de classes, pénurie

La SPFF a voulu connaître la situation et avoir des précisions sur les fermetures, les non-ouvertures de classes et sur les difficultés à repourvoir les postes mis au concours, au total 250 pour cette année. Mme Christine Vionnet-Caverzasio, nouvelle cheffe du service des ressources, nous a renseignés. Pour l’école enfantine, 48,5 classes ont été ouvertes pour 7 fermetures. Au primaire, 18,75 ouvertures pour 5 fermetures, soit 8 classes de plus que budgétisé. Ainsi, le bilan semble positif et la DICS s’est montrée plutôt généreuse. Dans les situations limites, l’ouverture n’a pas été automatique. Une analyse sous l’angle des effectifs, de la répartition des classes ainsi que de la population scolaire a été menée. Des appuis ont été octroyés à plusieurs établissements. En ce qui concerne les enseignants, la situation s’est détendue et la recherche de personnel a été plus simple que l’an dernier. Certes, une dizaine de personnes ne possédant pas le diplôme requis ont été engagées, mais elles ont toutes une connaissance du milieu de l’enseignement. Les soucis de la SPFF ont trouvé une réponse, mais nous resterons vigilants sur le respect des paliers pour l’octroi de classes, en particulier à l’école enfantine, et le problème des remplaçants n’est de loin pas résolu.

Aussi, suite à ces entretiens avec les cadres de la DICS, nous pouvons être satisfaits des réponses apportées, mais nous restons à l’écoute de vos soucis. Les délégués auront aussi la possibilité de poser des questions lors de notre AD du 13 septembre.