Dans l’optique du 5 octobre 2014
L’école suisse paie le prix de la paix du travail
Trois questions à Samuel Rohrbach (Vicques, Jura, président du SEJ), représentant helvétique au bureau du CSEE, qui participait donc à la session d’avril à Bruxelles.
L’intérêt premier du CSEE? «C’est une source d’information privilégiée, d’autant plus appréciable que la plupart des directives européennes finissent par arriver en Suisse, après quelques années. Le CSEE permet par ailleurs une certaine coordination entre les pays membres, syndicalement parlant. De même, il offre une précieuse plateforme d’échanges d’information, tant sur le plan pédagogique que sur le plan syndical.»
Votre position personnelle sur le projet Entrepreneuriat 2020? «Je nourris une très grande appréhension face à ce projet tout bonnement inacceptable. En clair, on souhaite créer une école qui renonce à remplir sa mission de toujours, à savoir former de manière généraliste et humaniste, pour répondre aux seuls besoins de l’économie, dès le plus jeune âge des élèves.»
La situation des enseignants suisses, par rapport à ceux des 44 autres pays membres? «Nous vivons les mêmes problèmes, au niveau des attaques portées à notre statut. Mais la paix du travail, en Suisse, induit que nous n’osons pas en parler aussi ouvertement et clairement que dans les autres Etats, en particulier en faisant grève.»
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