La moitié du deuxième semestre est passée ! Les mois de mai et de juin vont être très occupés. Scolairement, les différentes disciplines vont s’articuler autour des éléments centraux et des objectifs fondamentaux du PER. Les calendriers des élèves, comme celui des enseignant·es se remplissent par un compte à rebours depuis le 21 juin 2024. Pour les actions associatives, les dossiers seront encore et toujours nombreux.

Organisations 2024-2025

Les modifications de la Loi sur le traitement du personnel (LTSO) validées par le Grand Conseil le 15 mars 2024, permettent d’attribuer concrètement  les différentes périodes libérées. Les mises au concours se sont échelonnées et ont proposé des postes plus détaillés qu’en début mars. Les travaux des directions, des responsables des horaires au CO ainsi que la coordination dans les duos pédagogiques induisent une certaine flexibilité et une ouverture à de nouvelles organisations. Le tout devrait être soutenu par les équipes pédagogiques. Ces dernières auront la charge de les assurer quotidiennement.

Les présidents de la SPVal et de l’AVECO ont renseigné les membres sur les possibilités pragmatiques de répartition. La publication de FAQ du Service de l’enseignement (SE) mentionnée dans notre billet de mars, ne s’est pas concrétisée dans les délais rédactionnels. Nous verrons si le mois d’avril apportera sa publication officielle. Selon les situations, des échanges avec les autorités ont été ou seront encore nécessaires.

« Une solution partagée est meilleure qu’un projet imposé. »

 

Consultation du cahier des charges

Les comités de la SPVal et de l’AVECO remercient les membres qui ont pris le temps d’analyser les documents transmis lors de la consultation. Les nombreux retours du terrain sont nécessaires et primordiaux afin de relayer au SE la compréhension, l’approbation, les réflexions ainsi que les limites induites par les nouvelles formulations de la version 2024 du cahier des charges. Les trois champs d’activité ainsi que les tâches diverses-spéciales sont au cœur de l’activité de l’enseignant·e.

Un juste équilibre garantissant une utilisation optimale des compétences professionnelles, pédagogiques et didactiques des enseignant·es doit être visé. Il induit une confiance envers les professionnel·les et doit éviter les calculs « minutes par minutes » ou l’introduction de la timbreuse.

Si l’introduction du nouveau cahier des charges général est maintenue pour la rentrée 2024-2025, un travail conséquent est encore à réaliser.

« Les apports de chacun·e contribuent aux meilleurs projets. »

Temps de travail

Le sujet de la comptabilisation du temps de travail est déjà mentionné. Il est noté dans les lois et les ordonnances et est étroitement lié au cahier des charges. Le nombre de périodes face aux élèves, le temps de préparation et de correction, les nombreuses séances et réunions, les formations continues doivent englober ces paramètres et fixer les activités d’un 100 % pour tous les niveaux. Les coefficients utilisés à l’interne doivent être requestionnés. D’autres facteurs issus des pratiques locales et historiques seront aussi questionnés.

La reprise des débats dans le deuxième groupe de travail traitera de tous ces nombreux éléments. Pour les volets formels de l’année administrative, des propositions pragmatiques seront présentées afin de simplifier le processus et garantir un financement réaliste.

Le temps de travail des enseignant·es constitue encore et toujours un sujet « porteur ou populiste » lors de certains débats au Grand Conseil. En reprenant sciemment et uniquement certains nombres contenus dans les textes légaux, certain·es député·es déforment la réalité du terrain, collent une étiquette de privilégiée à la profession qui alimente les discussions au café du commerce.

« En se focalisant sur la partie visible de l’iceberg, le passant ne voit pas l’envers du décor. »

Des correctifs ont été apportés, mais pour certain·es le mal est fait. Le dénigrement répétitif de l’engagement des enseignant·es contribue à donner une image ternie de la profession.

Enquêtes du SER sur l’école à visée inclusive

Les membres du groupe de pilotage se sont réuni·es et ont défini le calendrier pour la suite des travaux. L’analyse des réponses est en route. Elle donnera les éléments significatifs pour la conférence de presse prévue le 22 mai 2024 à Fribourg.

La SPVal et l’AVECO utiliseront les données globales ainsi que les résultats spécifiques valaisans afin d’échanger avec le SE et l’Office de l’enseignement spécialisé (OES). Ces discussions constructives s’inscriront dans la continuité des améliorations soutenues par les associations et l’AESVal – Association de l’Enseignement Spécialisé du Valais.