Lors de notre Assemblée statutaire de printemps, les membres de la SPG m'ont réélu à la présidence. Merci. Cette élection a un caractère formel, puisqu'en général il n'y a qu'un candidat. Il n'empêche que c'est un signe de confiance important pour le président et le comité. Pendant deux ans, de nombreux messages de soutien sont parvenus au secrétariat, c'est donc avec cette énergie que nous nous réjouissons de poursuivre une tâche à peine entamée pendant les deux années précédentes!

Il y a deux ans, je commençais avec un comité complètement renouvelé. Un groupe de néophytes pleins d'enthousiasme découvrait le travail au sein du comité et empoignait avec ardeur l'ensemble des dossiers. Presque tous les sortants repartent pour une nouvelle législature. C'est donc toute une équipe qui va poursuivre le travail commencé ces deux dernières années. Si un membre du comité a souhaité s'arrêter, trois nouvelles recrues nous rejoignent. Belle preuve de vitalité de l'engagement des membres pour notre association!

C'est encourageant au moment où on entend dire que l'engagement bénévole est en perte de vitesse un peu partout. Un autre signe motivant est qu'en deux ans une trentaine de personnes se sont affiliées à la SPG. Ce qui veut dire que les adhésions régulières permettent de combler les départs à la retraite et même un peu mieux que cela. C'est un mouvement qu'il faudra renforcer par des actions ciblées, le comité va s'y atteler à la rentrée 2012, si les autres dossiers ne se font pas trop envahissants! Comme toujours, la SPG compte sur ses membres pour convaincre tout un chacun d'adhérer, particulièrement les jeunes collègues qui peinent plus souvent à comprendre l'importance d'appartenir à un syndicat. Le nombre de membres est important pour les moyens que cela amène pour nos activités, mais surtout pour le poids que nous pouvons avoir auprès des autorités. Et il nous faudra être forts à l'avenir. Les dossiers sont complexes et les enjeux très importants. Qu'il nous suffise de faire mention de l'introduction du Plan d'études romand (PER), qui va se poursuivre encore quelques années, avec de nombreux nouveaux moyens d'enseignement à intégrer; de l'école intégrative qui balbutie, mais qui potentiellement va de nouveau contraindre tout le monde à de nouveaux efforts et pour laquelle il faudra continuer à réclamer des postes supplémentaires; des mesures d'accompagnement et de la lutte constante contre l'échec scolaire; de la mise en place du mercredi matin à la rentrée 2014, avec son cortège de dossiers très importants, tels que les maîtres spécialistes, l'enseignement des langues, l'organisation dans les établissements, etc.

Sur le plan cantonal, c'est la création d'une nouvelle caisse de pension qui va passablement nous mobiliser, dans un contexte économique très tendu, le budget 2013 s'annonçant déjà catastrophique. Il faudra aussi batailler dans le dossier SCORE (nouveau système d'évaluation des fonctions). Pour l'instant, le Conseil d'Etat avance masqué, ce qui n'est certainement pas bon signe. Si nous voulons espérer obtenir quoi que ce soit dans ces dossiers, il nous faudra partir unis au combat. Unis à l'interne de la SPG, toutes fonctions et toutes divisions confondues. Unis également avec les autres syndicats au sein de la FEG et du Cartel pour les dossiers plutôt cantonaux. Il nous faudra enfin resserrer les rangs avec les autres associations cantonales au sein du SER, parce que de plus en plus de décisions sont prises par les conférences intercantonales romande et suisse.

Nous avons besoin d'un syndicat romand fort, qui puisse intervenir à ces niveaux, et, là aussi, le nombre de membres dans chaque association cantonale renforce la représentativité et le poids du SER. Les perspectives d'avenir ne sont pas faciles, tant les négociations avec les autorités se complexifient, mais c'est avec détermination que nous pourrons le mieux réagir. C'est en tout cas dans cet état d'esprit que le comité et le président démarrent cette nouvelle législature.