Confédéral, l'allemand ?

Confédéral, l'allemand ?

 ◗ Un point commun entre Romands et Alémaniques? L’allemand est la deuxième langue qu’ils apprennent à l’école, pour les premiers tant bien que mal et, comme l’observe notre dossier, en renâclant souvent pour les seconds. Alors que certains, y compris des pédagogues, estiment encore que la pratique du Schwizertütsch en classe «favorise l’égalité des chances et rend l’école moins rébarbative» (p. 26), études et recherches montrent qu’«enseigner en allemand à l’école enfantine donne de meilleures chances de formation à tous les enfants». La CDIP1 a d’ailleurs décrété en 2004 l’apprentissage de l’allemand dès les premiers degrés, invitant société et médias à soutenir l’usage de la langue la plus parlée en Europe. «Commencer à l’école enfantine permet d’éviter cette insécurité face à l’allemand qui engendre le refus de le parler. On se sent plus sûr si on commence tôt», atteste un journaliste, fribourgeois, qui s’est frotté à cette pratique (p. 31). Adultes, beaucoup d’Alémaniques résistent eux aussi au Hochdeutsch. Par crainte de perdre une identité et une culture liées aux dialectes? Par résistance à un pays voisin souvent envahissant au cours des siècles? Sans doute, mais également «parce qu’ils entendent bien que leur prononciation et leur élocution ne sonnent pas comme l’allemand. Ils craignent aussi de s’exprimer maladroitement et de faire des fautes», juge une enseignante – alémanique – d’allemand (p. 36). Pourtant, limiter l’usage des dialectes à la sphère privée ferait montre d’un esprit confédéral et permettrait aux Alémaniques «de dépasser le pathos des discours patriotiques », souligne un autre journaliste, romand, dont le «bon allemand» n’a guère été prisé de ses confrères zurichois. (p. 35) Au Tessin aussi, les dialectes locaux restent populaires. Mais, précise-ton, «le recours au patois ne se fait pas au détriment de l’italien; il devient un plus qui enrichit la communication». (p. 39)

Bonne lecture

 

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