Pourquoi il faut voter oui le 3 mars!

Pourquoi il faut voter oui le 3 mars!

 

Nous n’avons pas le choix! L’enjeu est de protéger demain les retraites de quelque 64’000 fonctionnaires, dont nous sommes! Les caisses actuelles (CIA et CEH) ne répondent plus aux obligations fédérales; leur degré de couverture est trop bas et le statu quo n’est pas possible. Des mesures doivent être prises pour redresser la barre et pour assurer l’avenir de nos rentes.

 La position du Cartel en général et de la SPG en particulier peut paraître ambiguë. En effet, le Cartel a combattu la Loi instituant la caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) soumise au peuple le 3 mars prochain. En septembre 2012, au moment où le Parlement votait la loi, nous étions dans la rue pour dénoncer le durcissement du plan de la nouvelle caisse, âprement négocié avec les représentants du personnel et péjorant déjà les conditions de retraites. Rien n’y a fait, les députés ont fait le choix de rendre les conditions cadres de la future caisse encore moins intéressantes pour nous: une année de plus pour l’âge pivot, augmentation des cotisations et du nombre d’années de cotisations, entre autres mesures désagréables. Pourquoi soutenir aujourd’hui une loi dénoncée par le passé? Parce qu’il n’y a pas de meilleures alternatives! Elles seraient toutes plus onéreuses pour l’Etat, les assurés et les contribuables, avec des conditions de retraite pires que les propositions de la LCPEG. Selon les scénarios les plus probables, la facture s’élèverait à 11 milliards pour une capitalisation intégrale dans le cas du maintien des deux caisses actuelles; elle se situerait entre 7 et 8 milliards en cas de liquidation forcée des caisses. L’une comme l’autre solution auraient un impact fort sur le budget de l’Etat pour longtemps, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur le climat politique et financier à Genève, et donc sur nos conditions de travail et nos salaires. Le droit fédéral impose de nouvelles règles de financement et la LCPEG y répond: 6,3 milliards de francs seront injectés dans la caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (issue de la fusion de la CIA et de la CEH), payés sur 40 ans, avec une répartition de la charge de 55% pour les assurés et de 45% pour les employeurs. Le financement prend en compte le nombre d’actifs et de pensionnés dans les caisses actuelles. Une autre raison pour laquelle le Cartel s’engage résolument pour la LCPEG est que cette loi préserve plusieurs principes favorables: le calcul des retraites en primauté de prestations (définies en pourcentage du dernier salaire assuré), ce qui est plus intéressant que le système en primauté de cotisation prévalant dans plusieurs autres caisses en Suisse. Elle maintient également la répartition du payement de la cotisation à deux tiers pour l’employeur, un tiers pour l’assuré; elle prévoit des mesures transitoires intéressantes pour le basculement dans la nouvelle caisse; enfin, elle prend en compte la pénibilité en octroyant la possibilité pour les travailleurs concernés de partir à la retraite à 61 ans sans pénalité (8000 personnes concernées, surtout à l’hôpital). Un OUI le 3 mars consoliderait le financement de la nouvelle caisse, en conformité avec le droit fédéral, et mettrait sur pied une caisse de prévoyance correcte à l’échelle suisse. Enfin, cerise sur le gâteau pour les enseignants primaires, ils pourront bénéficier en 2013 de cinq ans de Plan d’encouragement au départ anticipé à la retraite (PLEND), ce qui n’était plus possible depuis quelques années. L’effet couperet de l’âge légal à 62 ans est supprimé dans la nouvelle loi. Cela veut dire que le payement du PLEND ne s’arrêtera pas à cet âge pour les personnes concernées, mais se poursuivra jusqu’au moment de toucher l’AVS, mais de toute façon sur une durée maximale de cinq ans en respect de la loi. Ce principe prévaudra également par la suite, mais sur trois ans seulement à la place de cinq, avec toutefois la possibilité d’étaler la somme totale sur une plus longue période que trois ans, en acceptant d’avoir une rente moins importante. C’est donc sans réserve que la SPG s’est prononcée pour le OUI dans les urnes le 3 mars: votez et faites voter OUI pour défendre nos retraites!

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