Les progrès de la linguistique nous permettent d’affirmer qu’une langue est une langue, et que dialectes et patois sont des inventions rhétoriques désignant moins des réalités linguistiques que le mépris des classes dirigeantes pour les parlers des opprimés. Et si, pourtant, les patois avaient quelque chose à nous dire sur nos relations à nos langues ? Et si nous avions besoin de ce mot pour renouer pour de vrai avec la créativité déclinante de nos langues ?