Trouver des solutions vers une collaboration constructive

Trouver des solutions vers une collaboration constructive

Le 2 novembre, le comité de la SPFF a rencontré la conférence des inspecteurs. Nous avons abordé de nombreux sujets touchant à notre pratique de tous les jours. Nous avons soulevé plusieurs problèmes rencontrés au quotidien. Quelques informations utiles nous ont été transmises. Retours et précisions. 

 

Remplaçants 

La situation est tendue. Le manque de remplaçants cause des soucis aux inspecteurs et crée une certaine irritation chez les enseignants. Nos droits ne sont plus respectés, des périodes militaires doivent être repoussées, heureusement qu’il n’existe pas encore de solution pour retarder les accouchements… Qu’en est-il de la question des responsabilités, de la marche de la classe qui est parfois péjorée par un défilé de remplaçants et des réactions des parents? Un remplaçant devrait pouvoir assumer le tout lors d’une prise en charge de la classe sur une longue durée. Il devrait pouvoir se baser sur une planification claire et précise de l’enseignant titulaire. Mais il n’y a pas de recette absolue et parfois cela devient problématique. Une bonne collaboration entre les enseignants et une implication du responsable d’établissement sont importantes. Quant aux parents, il faut leur expliquer les difficultés rencontrées et les rassurer. Pas toujours facile dans certaines situations… Il est important d’annoncer longtemps à l’avance une absence prévue. Des étudiants de la HEP pourraient renforcer le nombre de remplaçants et une souplesse légale a été accordée pour pouvoir engager des retraités. 

 

Demandes de congé

La directive du 27 avril signée par Mme Chassot décrit clairement les circonstances qui nous permettent d’accorder des congés spéciaux. Des décisions ont été prises dans les établissements et la directive est appliquée sans détour. Mais c’est sans compter sur les réactions de parents mécontents qui se plaignent, crient à l’injustice, voire passent par-dessus le refus. En prenant cette option, ils se trouvent dans l’illégalité et leur comportement doit être dénoncé. Des demandes et des situations peuvent se trouver dans une zone grise pour laquelle il est difficile de trancher. Le bon sens, le professionnalisme des enseignants et leur connaissance des familles sont primordiaux. Afin d’éviter toute mauvaise surprise, il est conseillé de demander aux parents de déposer leur demande par écrit au moins trois semaines avant leur départ. Les enseignants répondent aussi par écrit en motivant leur décision et en précisant qu’il existe un droit de réclamation dans les dix jours à l’inspecteur scolaire. Celui-ci est averti de cette décision. Si un recours est déposé, l’inspecteur analysera la situation et prendra sa décision qui peut être différente. Nous avons insisté pour que l’enseignant soit informé des motifs retenus, pour qu’il ne se retrouve pas en conflit avec les parents, situation difficile à assumer, que nous souhaitons exceptionnelle. 

 

Journal de classe

Une directive de la conférence des inspecteurs est arrivée en juin 2010. Elle donne des précisions sur l’utilité, les conditions d’utilisation et le contenu du journal de classe. Cependant, nous ne sommes pas convaincus de telles demandes et de l’usage fait de ce document. Les inspecteurs ont constaté que cette directive posait problème et qu’il fallait retravailler le tout entre eux et avec les établissements pour avoir une vision commune des objectifs et contenus du journal de classe. Nous insistons aussi pour que tous les inspecteurs aient les mêmes exigences de base et donnent les mêmes recommandations. 

 

Notre relation avec les inspecteurs

D’autres thèmes ont été discutés: enseignement religieux, Enbiro, cahier des charges des conseillères pédagogiques… La SPFF est soucieuse de transmettre aux inspecteurs les questions et les soucis des enseignants. Nous relevons souvent les différences de traitement dues aux décisions de tel ou tel inspecteur. Nous utilisons notre liberté syndicale pour dénoncer des dysfonctionnements et demander objectivement des réponses à nos interrogations. Cependant, chaque enseignant peut et doit se référer en premier lieu à son inspecteur en cas de difficultés. Pour l’avenir, nous nous efforcerons de tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions vers une collaboration constructive, mais nous sommes tenus de commenter et rendre compte de notre vécu de tous les jours.

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