Un bon exemple à suivre…

Un bon exemple à suivre…

 

Réussites du passé, espoirs, zones d’ombre sur l’avenir, l’équilibre est toujours précaire et prouve que le soutien de tous est nécessaire. Le système participatif voulu, soutenu et porté par la SPFF est de plus en plus sollicité… Pour le meilleur? Nous nous y engageons.

«Le plus difficile dans l’art du dialogue, ce n’est pas de parler, c’est d’apprendre à écouter.» Jean-Marie Petitclerc

Le 30 janvier dernier, Mme Chassot présentait le projet de loi scolaire qui sera débattu prochainement au Grand Conseil. Fruit de longues discussions, ce texte répond à nos attentes. «Mon rôle sera de défendre les consensus trouvés lors des tables rondes», a dit notre directrice lors de la conférence de presse. Espérons que ce message soit entendu par les députés, même si le point du financement risque de provoquer un débat tendu. Maintenant la SPFF et ses partenaires attendent avec impatience de pouvoir prendre connaissance du règlement d’application et surtout de pouvoir l’amender si nécessaire. Il en va de la réussite de la mise en œuvre de cette nouvelle loi. Suivant cet exemple, la SPFF demande aussi un débat participatif avec les enseignants et les praticiens du terrain pour une nouvelle rédaction du concept cantonal pour la pédagogie spécialisée. Ce qui a été possible une fois doit pouvoir être reconduit…

Notre participation aujourd’hui

Plusieurs chantiers sont ouverts, avec la mise en place de différents groupes de travail auxquels nous participons. Le groupe de travail sur la grille horaire va présenter ses premières conclusions. «Trouver une judicieuse répartition du temps d’étude consacré à chacun des domaines n’est pas une tâche insurmontable. Cette alchimie devra cependant se construire en phase avec les missions prioritaires de l’école primaire», écrivait mon collègue valaisan Didier Jacquier dans son billet de janvier. Nous tentons donc de construire une grille horaire ouverte et réaliste qui forcera à la réflexion et permettra à chaque enseignant de s’adapter en fonction des besoins de ses élèves, de sa classe, voire de son établissement. Le groupe de travail sur l’évaluation des enseignants s’est réuni en décembre. Nous restons encore sur notre faim quant aux documents élaborés, à la procédure établie et aux délais projetés. Nous avons cependant accepté que la procédure soit évaluée lors d’une phase test dans plusieurs établissements. Nous pourrons ainsi tirer des conclusions sur la faisabilité du système, le temps qu’il prend et surtout le ressenti des collègues face à cette procédure.

Et pour l’avenir

Toujours dans un esprit d’ouverture et participatif, la SPFF souhaite aborder de nouveaux thèmes avec la direction. Transmise par vos correspondants, une enquête demande votre avis sur deux sujets que nous développerons en collaboration avec nos collègues alémaniques. Il s’agit de rouvrir le dossier concernant le taux d’activité limité à 40-60%, généralisé à tous les degrés de l’enseignement. La possibilité doit être offerte de pouvoir travailler à 70% ou 80%, respectivement 30% ou 20%. «Le temps partiel est, selon les études scientifiques, un puissant facteur de protection contre l’épuisement professionnel », argumente une collègue qui nous a déjà répondu. Il s’agira aussi de définir les responsabilités et les obligations de chacun dans le duo ainsi formé. Nous souhaitons aussi pouvoir obtenir une décharge d’une unité par classe pour assumer les contraintes liées à la responsabilité de classe, sur le modèle du CO. Cette disposition a été adoptée récemment dans la Loi scolaire vaudoise. L’article 38 de son règlement d’application, répondant à l’article 53 de la loi dit ceci: «Pour accomplir les tâches prévues par la loi, le titulaire de la maîtrise de classe de la 1re à la 11e années bénéficie d’une période hebdomadaire de décharge de son temps d’enseignement.» Est-ce impensable dans notre canton? Avec la FEDE, nous allons être informés et consultés sur les mesures d’économie que le Conseil d’Etat va proposer, certaines pourraient toucher directement le personnel. Limitation des postes? Augmentation des effectifs? Diminution des soutiens et des appuis? Restrictions et procédures restrictives pour l’ouverture de classes de langage ou pour les prises en charge? Quelques signes avant-coureurs nous inquiètent et il s’agira d’ouvrir un dialogue peut-être heurté…

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