Les récentes affaires de harcèlement révélées dans la presse et concernant des jeunes victimes en formation sont à déplorer et à dénoncer. 

Notre Code est évolutif. D’ailleurs, une nouvelle version, la troisième, devrait être approuvée lors de la prochaine Assemblée des délégué-e-s le 25 mai à Fribourg.

Brièvement résumé, voici ce que dit notre Code: en tant que professionnel de l’éducation, l’enseignant place l’intérêt de l’enfant ou du jeune au centre de ses préoccupations afin de l’aider à devenir un citoyen autonome et solidaire, responsable de son avenir. Il doit oeuvrer pour garantir les droits fondamentaux de l’enfant ou de l’adolescent en respectant certains principes. De même, il doit agir en professionnel de l’éducation et assumer sereinement les multiples missions de notre profession. Dans aucun cas, il ne doit abuser du pouvoir que lui confère notre profession, que ce soit vis-à-vis des jeunes qui lui sont confiés, des parents ou de toute autre personne.

Je suis sûr que la majorité d’entre nous suivent et appliquent les recommandations de notre Code, car il s’agit de pratiques sensées, logiques et éthiques qui sont en fait notre quotidien de vrai-e-s professionnel-le-s. Il est bon de le rappeler à l’heure où les agissements condamnables de quelques personnes soupçonnées de conduites indignes donnent une mauvaise image de notre profession.