Le mercredi 5 novembre, nombreux·ses étaient les collègues à avoir fait le déplacement jusqu’au Landeron pour prendre part à la Journée syndicale annuelle du SAEN. Nous y avons vécu de riches moments d’échanges, de rencontres et de réflexion. Il y en avait pour tous les cycles de l’école obligatoire et post-obligatoire. Le temps a filé très vite !
Après le café de bienvenue, ce sont plus de 150 collègues qui ont pris part à l’assemblée générale, traditionnellement lancée par le résumé du rapport d’activités. Paloma Lopez nous a ensuite présenté la nouvelle identité visuelle du SAEN, qui sera progressivement introduite début 2026. Après la présentation des deux nouveaux membres du comité, ce dernier a été réélu, ainsi que son président, pour la prochaine législature, de 2026 à 2030. À noter qu’il est toujours possible de rejoindre le comité si vous le souhaitez, et que le poste de président·e reste ouvert à un changement avant la fin de cette période de quatre ans.
Un des points forts de la matinée a été l’intervention de Cinthya Annoscia et Delphine Linder, à propos du « cri d’alarme » lancé par un collectif d’enseignant·es de la Côte au sujet de la gestion de classes et d’élèves difficiles. L’écho a été immédiat, sur RTN dans la soirée, puis dans ArcInfo le lendemain, avec la une et un article, suivi d’un second article quelques jours plus tard. RTS radio et télévision ont relayé l’info dans La Matinale puis, la semaine suivante, au 19h30. De nombreuses personnes ont contacté le collectif pour apporter leurs témoignages. Le SAEN a également été approché par diverses instances. Des représentant·es du collectif ont eu ensuite la possibilité de rencontrer Crystel Graf et les autorités scolaires au Château, le 11 décembre. Nous espérons que tout ceci sera suivi d’effets positifs dans ce dossier sensible.
Le comité du SAEN a lancé un vibrant appel aux enseignant·es du cycle 3 pour leur demander de prendre part aux réflexions concernant la mise en place de la maturité en quatre ans, laquelle aura probablement de forts impacts. Puis, nous avons eu le privilège d’accueillir Teresa Guillaume, qui nous a présenté le projet d’Association neuchâteloise des enseignant·es retraité·es (ANER).
La dernière partie de la matinée nous a permis d’entendre Nicole Baur, conseillère communale à Neuchâtel, ainsi que Florence Christe et Michaël Dey, venu·es nous présenter le projet d’école à journée continue à Serrières et au Crêt-du-Chêne. Plébiscité par les familles, ce projet très ambitieux rencontre aussi des résistances et des difficultés organisationnelles, humaines et financières. Il s’agit d’un défi à relever tous ensemble, sans négliger les divers partenaires qui en font partie. Le SAEN continuera à l’avenir de soutenir les enseignant·es impliqué·es dans ces changements majeurs pour l’école.
Après une pause de midi gourmande assurée magistralement par le restaurant réputé l’Escarbot, nous avons eu la chance, l’après-midi, d’assister à une présentation de proEdu par sa directrice romande, Monica Macary. Puis l’assemblée s’est divisée en trois groupes pour découvrir autant de projets novateurs et inspirants en cours dans l’école neuchâteloise. Pour le cycle 1, Raphaël Simon et son équipe nous ont présenté le projet Educœur, sur la gestion des émotions, mené par Mireille Haag. Pour le cycle 3, Alexandre Correa et quelques enseignant·es de Cescole nous ont expliqué la création de « Pocket Film » par les élèves. Enfin, Yves Pelletier et ses collègues nous ont détaillé un audacieux projet de coenseignement dans l’enseignement professionnel.
Le comité du SAEN est très reconnaissant à toutes les personnes qui ont participé d’une quelconque manière à la réussite de cette magnifique journée. Nous sommes à l’écoute de vos éventuelles remarques, questions et suggestions pour l’animation de la prochaine journée syndicale, le mercredi 4 novembre 2026. •
Pierre-Alain Porret, président du SAEN