L’instruction obligatoire prend la clé des champs

De 4 à 16 ans, la scolarité est obligatoire. Pourquoi aujourd’hui de rares parents veulent-ils que leurs enfants échappent à cette obligation? Les uns estiment que l’obligation scolaire limite leur liberté. L’éducation de leurs enfants leur appartient. Que l’Etat s’assure qu’une éducation soit donnée n’impose pas son contenu, encore moins qu’elle soit confiée à des enseignants choisis et formés par l’administration. D’autres parents, sans contester l’obligation, cherchent à la contourner. Pratiquement, discrètement, sans s’en vanter. Peu importe que la situation soit juridiquement confuse. L’essentiel est de ne pas envoyer son enfant en classe. Les premiers veulent avoir raison. Ils défendent leurs droits par tous les moyens juridiques, sollicitent des appuis politiques. Les seconds cherchent une voie praticable. Ils sont moins formalistes, moins individualistes. Ces débats ne sont pas nouveaux.

De 4 à 16 ans, la scolarité est obligatoire. Pourquoi aujourd’hui de rares parents veulent-ils que leurs enfants échappent à cette obligation? Les uns estiment que l’obligation scolaire limite leur liberté. L’éducation de leurs enfants leur appartient. Que l’Etat s’assure qu’une éducation soit donnée n’impose pas son contenu, encore moins qu’elle soit confiée à des enseignants choisis et formés par l’administration. D’autres parents, sans contester l’obligation, cherchent à la contourner. Pratiquement, discrètement, sans s’en vanter. Peu importe que la situation soit juridiquement confuse. L’essentiel est de ne pas envoyer son enfant en classe. Les premiers veulent avoir raison. Ils défendent leurs droits par tous les moyens juridiques, sollicitent des appuis politiques. Les seconds cherchent une voie praticable. Ils sont moins formalistes, moins individualistes. Ces débats ne sont pas nouveaux.