À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants le 12 juin, l’Internationale de Éducation (IE) a publié une déclaration.
Alarmé·es par le fait que 160 millions de filles et de garçons travaillent, et qu’au cours de la période 2016-2020, 8,9 millions enfants supplémentaires âgés de 5 à 11 ans ont travaillé au lieu d’être à l’école, les représentant·es des gouvernements, des organisations patronales et syndicales, ainsi que des agences des Nations Unies et de la société civile, participant à la 5e Conférence mondiale sur l’élimination du travail des enfants, ont renforcé leur engagement en faveur de la prévention et de l’élimination du travail des enfants et du travail forcé d’ici à 2025.
La 5e Conférence mondiale des Nations Unies sur l’élimination du travail des enfants, qui s’est tenue à Durban, en Afrique du Sud, du 15 au 20 mai 2022, réaffirme le rôle d’un enseignement public de qualité en tant qu’outil pour contribuer à l’élimination du travail des enfants. L’Appel à l’action reconnaît particulièrement l’importance des enseignantes et enseignants et la nécessité de soutenir les syndicats d’enseignants pour réaliser le droit à l’éducation. L’Appel souligne la nécessité de former les enseignant·es et de veiller à ce que l’éducation et la formation soient gratuites, obligatoires, de qualité, équitables et inclusives.