Des premiers temps cruciaux

Le répètera-t-on jamais assez ? La petite enfance est une période déterminante pour le développement de l’être humain. Pour la qualité de l’accueil au préscolaire jusqu’à l’entrée au scolaire, en passant par le parascolaire, beaucoup a déjà été fait ; beaucoup reste à faire, même sous nos cieux.

Notre dossier du mois donne la parole à différent·es acteurs et actrices du terrain – éducateurices de la petite enfance, enseignantes, directrice de jardin d’enfants, formateur et, bien sûr, parents –, qui rapportent leurs expériences, les problématiques rencontrées au quotidien, et toute la nécessité d’une collaboration étroite entre les « partenaires éducatifs », familles comprises. Les défis sont nombreux, à commencer par trouver les ressources humaines nécessaires, des professionnel·les dument formé·es ( et dument reconnu·es ), sensibilisé·es aux besoins spécifiques des plus petit·es et à l’importance
de ces premiers temps de socialisation et d’apprentissage. Une importance dont il s’agit de convaincre aussi les enseignant·es des plus grands degrés, nous a souligné une interlocutrice, ainsi que les autorités politiques appelées à allouer les moyens nécessaires pour une « éducation précoce » dite de qualité.

La Commission suisse de l’UNESCO le relevait en 2019 dans son rapport Éducation et accueil des jeunes enfants/Encouragement précoce en Suisse : il est un principe fondamental : « ( … ) dès leur naissance, les enfants ont besoin de bienveillance, qu’ils trouvent généralement auprès de leur famille. Au-delà de ce constat, les familles et les enfants ont également besoin d’un soutien et d’un encouragement publics pour bien grandir. »

Bonne lecture.

Nicole Rohrbach, rédactrice en chef