Éduquer pour nourrir l’esprit, le corps et le cœur
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Définie en ses principes le siècle dernier en Inde, essaimée depuis partout, l’éducation intégrale – son nom l’indique – vise au développement du plein potentiel de chacun·e, de ses compétences tant cognitives, physiques, émotionnelles, sociales que morales. Les chemins pour y parvenir sont variés, et jamais définitivement établis, comme le rapportent les témoignages dans notre dossier du mois.
Parce que chacun·e est unique
Définie en ses principes le siècle dernier en Inde, essaimée depuis partout, l’éducation intégrale – son nom l’indique – vise au développement du plein potentiel de chacun·e, de ses compétences tant cognitives, physiques, émotionnelles, sociales que morales. Les chemins pour y parvenir sont variés, et jamais définitivement établis, comme le rapportent les témoignages dans notre dossier du mois.
Ainsi, à l’école Scola Bumbaïa, à La Chaux-de-Fonds, qui comptera à terme 65 enfants de 4 à 15 ans, jusqu’à la 11 H : « Nombre de personnes nous ont questionné·es sur les spécificités de notre école vis-à-vis d’une école publique. La principale différence est certainement la manière dont peut être géré l’enseignement : l’absence de planification stricte et de « notes » offre une liberté, permettant de travailler plus facilement par projets, qu’ils soient collectifs ou individuels. »
À la garderie et école l’écoline, en terres vaudoises, on s’inspire de l’approche pédagogique de Reggio Emilia (Italie) : « Rien n’est banal. Pour les enfants, surtout dans la petite enfance, tout peut être source de curiosité, d’émerveillement. À nous d’avoir une qualité d’observation et d’écoute suffisante. »
En Valais, l’École régionale de la Vallée d’Entremont-Orsières s’est lancée dans la démarche quand s’est posée la question : « Comment soutenir les élèves, les enseignant·es, les parents dans leur cheminement ? ( … ) Nous avons ainsi stoppé les réunions informatives pour avancer vers un leadership partagé. Nous avons entrepris de développer un climat scolaire harmonieux et davantage de bien-être au travail, en cultivant notamment l’optimisme et en mettant en place des programmes favorisant la conscience de soi, la gestion du stress, la régulation émotionnelle. »
Outre ces exemples romands, notre dossier s’ouvre aussi aux souvenirs d’une ancienne élève d’une école à Pondichéry même, où l’éducation intégrale est née ; à un portrait de l’école d’Auroville « d’origine » ; à la présentation d’un outil, enfin, accessible à tous·tes les enseignant·es qui cherchent jeux et exercices pour éveiller l’écoute de la conscience de son corps, de soi.
Bonne lecture.
Nicole Rohrbach, rédactrice en chef