Quand le moisde décembre amènede la magie en classe …

L’avent, cette période si particulière dans l’année, s’est écoulé comme un souffle discret, un murmure posé sur la terre endormie.

Les jours ont défilé, l’un après l’autre, pareils à des flocons silencieux touchant le sol. La lumière s’est faite plus tendre : une bougie, puis deux, puis trois … et chaque flamme a semblé tenir entre ses mains un peu d’espérance. Les fenêtres se sont couvertes de reflets dorés. Partout on a pris le temps de préparer, de rêver, de se souvenir …

Chaque jour a été une petite porte ouverte sur la lumière. On a compté, non pour hâter le temps, mais pour savourer chaque instant : le parfum des épices, le papier froissé des cadeaux, le geste qui prépare, le sourire qui partage. L’avent a été ce fil d’or qui relie les heures, ce murmure qui dit : « Attends encore, le bonheur grandit. »

En classe, les enfants ont peut-être découpé des étoiles, accroché des guirlandes, préparé de jolies surprises et chaque geste a été une promesse de moment magique. Les voix se sont mêlées pour chanter doucement, et dans les cahiers, les mots ont pris des couleurs de fête.

Mais l’avent à l’école n’a probablement pas été seulement décoratif. Chaque jour, une porte du calendrier s’est ouverte sur une valeur à vivre : patience, partage, gratitude, bienveillance. Les enfants ont appris que l’attente peut être créatrice, que le bonheur de faire plaisir se construit dans les petits gestes. On a travaillé ensemble, en coopérant pour fabriquer, écrire, imaginer. Les mathématiques ont compté les jours, la lecture a porté des histoires de lumière, l’art a donné forme aux rêves. Même le silence a été une leçon : celle d’écouter, de patienter, de vivre le temps qui passe.

Chaque activité a été pensée comme une invitation à grandir autrement : apprendre avec le cœur autant qu’avec la tête …

• On a lu des contes qui parlent d’espérance et de générosité.

• On a écrit des messages pour dire merci, pour encourager, pour faire sourire.

• On a ouvert un calendrier où chaque case cachait une idée pour rendre le monde plus doux : « dire un compliment », « aider quelqu’un », « sourire à tous aujourd’hui ».

• On a découvert que les mathématiques peuvent aussi être festives : compter les jours, mesurer les guirlandes, calculer les recettes des biscuits.

• On a observé la nature, parlé des saisons, des animaux qui s’adaptent au froid, et compris que la Terre aussi vit de grands changements.

Au-dehors, la neige a commencé à descendre, légère comme un secret confié au vent. Elle a recouvert les chemins, les toits, les branches des sapins, et la forêt s’est faite cathédrale blanche. Mais à l’école, la chaleur des sourires a repoussé le froid : on s’est réchauffé autour d’un chocolat chaud, d’un thé, d’un bricolage partagé, d’une histoire racontée au coin du tableau.

Puis, un matin, la promesse s’est tenue là, tout entière. Les yeux des enfants se sont allumés comme des étoiles, et, dans leurs regards, il y a eu cette lumière qu’on ne trouve qu’au bout de l’attente : celle qui fait croire que le monde peut recommencer. La neige a continué de tomber, douce et lente, comme pour envelopper la terre d’un manteau de paix. Et dans le cœur, il y a eu ce souffle léger, ce mot sans bruit : bonheur !

L’avent s’est presque achevé, mais il a laissé derrière lui une trace invisible, comme un chemin de lumière qu’on garde au fond de soi. Car ce temps n’a pas été seulement une attente : c’est une promesse tenue, une invitation à croire encore, à espérer toujours, à faire de chaque jour un pas vers la clarté — à l’école comme ailleurs.

Que la magie des fêtes illumine vos journées, que la chaleur des moments partagés réchauffe vos cœurs et que le repos bien mérité vous prépare à une nouvelle année pleine de projets et de réussites. Joyeux Noël et une année 2026 éclatante de bonheur ! •

Claire Spring